Quand vos contenus s’accumulent : comment filtrer pour ne garder que l’impact
Découvrez comment trier vos contenus numériques pour ne conserver que ceux qui génèrent de l’impact, dans une logique de gestion d’actifs
L’ère du content clutter : quand le trop-plein de contenus freine la performance
Chaque équipe marketing en fait un jour le constat : trop de contenus, pas assez d’impact.
Entre documents partagés, campagnes archivées, assets visuels, vidéos internes et articles de blog, le volume de contenus explose et la cohérence de marque s’effrite.
Selon une étude de Forrester Research, 60 % à 70 % du contenu produit par les départements marketing B2B reste inutilisé (Forrester + Marketing Insider Group).
Ce « content clutter » pèse non seulement sur la performance, mais aussi sur les équipes, qui passent plus de temps à chercher qu’à créer.
Dans cet article, nous verrons comment filtrer intelligemment ses contenus pour ne garder que ceux qui créent réellement de la valeur grâce à une approche de gestion d’actifs numériques claire, mesurable et durable.
Pourquoi l’accumulation de contenus pose un vrai problème
L’économie de l’attention : un actif rare
Nous vivons dans une ère d’hyper-production informationnelle. L’« économie de l’attention » repose sur une vérité simple : l’attention est finie, tandis que la production de contenu est infinie.
Une étude TransUnion / Forrester indique que 70 % des responsables marketing estiment qu’il est difficile d’identifier et cibler leurs audiences dans l’environnement actuel fragmenté (Search Engine Journal).
Le défi n’est plus seulement de produire, mais de mériter l’attention.
Le coût de la “content chaos”
Accumuler sans filtrer, c’est perdre en efficacité.
Une étude Seismic (2023) révèle que 65 % des contenus marketing produits ne sont jamais utilisés par les équipes commerciales ou terrain.
Les doublons, versions multiples et fichiers obsolètes entraînent un gaspillage de ressources et un brouillage stratégique.
Dans la logique d’un Digital Asset Management (DAM), chaque contenu devient un actif.
S’il n’est plus exploité, il génère un coût de stockage, de gouvernance et de maintenance sans retour sur investissement.
Filtrer pour ne garder que l’impact : définition et cadre
Filtrer, ce n’est pas supprimer au hasard.
C’est une méthode structurée pour :
- Identifier les contenus qui performent réellement.
- Supprimer ou archiver les contenus inactifs.
- Réaligner la bibliothèque numérique avec les objectifs de marque.
Un contenu à impact est un actif : il sert une stratégie, il performe (trafic, engagement, conversion), il est accessible et réutilisable.
Citation experte : « Un contenu mal organisé crée une expérience client fragmentée », rappelle Acrolinx dans son rapport Is Content Chaos Ruining Your Customer Experience?.
C’est donc une question d’expérience, pas seulement de volume.
Étapes opérationnelles pour filtrer vos contenus
Auditer et inventorier les assets existants
Commencez par dresser la liste de vos contenus : blogs, vidéos, infographies, publications sociales, présentations internes, etc.
Utilisez des métadonnées (date, auteur, usage, performance) pour classifier chaque actif.
Critères clés à évaluer :
- Performance (trafic, engagement, conversions).
- Pertinence (alignement aux objectifs actuels).
- Obsolescence (date, visuels, messages).
- Utilisabilité (droits, formats, cohérence visuelle).
Classer selon la valeur et l’alignement
Tous les contenus ne se valent pas. Classez-les en quatre catégories :
- Conserver – Performant et à jour.
- Optimiser – Prometteur mais nécessitant une mise à jour.
- Archiver – Peu consulté, mais valeur documentaire ou historique.
- Supprimer – Obsolète, non conforme ou redondant.
Cette approche s’inspire des méthodes de content lifecycle management, où chaque fichier suit un cycle mesurable : création → utilisation → archivage → retrait.
Centraliser et gouverner avec un DAM collaboratif
Pour que ce tri soit durable, il faut un socle technologique.
C’est le rôle d’une plateforme DAM (Digital Asset Management) ou de gestion de projet collaborative comme MTM, qui centralise les contenus, gère les versions et trace les usages.
Des solutions comme MTM, plateforme de gestion de projets créatifs, permettent :
- D’annoter et valider les assets directement dans les workflows.
- D’assurer la cohérence des livrables entre équipes marketing, design et clients.
- De suivre les versions, statuts et droits d’usage.
- De planifier le retrait automatique d’assets obsolètes.
En intégrant ce type d’outil, la gouvernance devient proactive : on ne subit plus la masse, on pilote un portefeuille d’actifs vivants.
Mesurer, itérer, affiner
Filtrer n’est pas une opération ponctuelle.
Définissez des KPI d’impact :
- Temps moyen de recherche d’un contenu.
- Taux de réutilisation des assets.
- Performance post-optimisation (trafic, engagement).
Mettez en place un audit semestriel, et un mini-audit trimestriel pour garder le pouls.
Chaque contenu doit justifier sa présence : s’il ne crée pas d’impact, il doit être ajusté, archivé ou supprimé.
Bonnes pratiques et erreurs à éviter
Bonnes pratiques
- Impliquer toutes les parties prenantes (marketing, IT, design, direction).
- Documenter les règles de gouvernance : qui valide quoi, quand, et comment.
- Mettre la qualité avant la quantité : un contenu utile vaut mieux que dix sans effet.
- Favoriser la réutilisation : un contenu modulaire, facilement adaptable à plusieurs canaux, maximise le ROI.
Erreurs fréquentes
- Conserver “au cas où” sans critères clairs.
- Ignorer la notion de cycle de vie des contenus.
- Négliger la structure des métadonnées.
- Oublier de mesurer l’impact réel.
Moins de contenu, plus d’impact : l’avenir du marketing passe par la gestion d’actifs
Le filtrage de contenus n’est pas une contrainte, mais un acte stratégique.
Dans une économie saturée d’informations, trier, gouverner et valoriser ses contenus, c’est reprendre le contrôle de son capital numérique.
Grâce à des outils comme MTM, il devient possible d’allier efficacité, gouvernance et collaboration, tout en libérant les équipes de la surcharge.
Le futur du contenu n’appartient pas à ceux qui produisent le plus, mais à ceux qui savent gérer ce qui compte vraiment.
FAQ : Filtrer ses contenus et gérer ses assets marketing
Pourquoi faut-il trier mes contenus marketing ?
Parce que l’accumulation réduit la clarté et l’impact : seuls les contenus performants méritent d’être conservés.
Comment savoir quel contenu garder ou supprimer ?
Évaluez chaque actif selon des critères précis : performance, alignement, date, pertinence et réutilisabilité.
Quel lien entre filtrage et Digital Asset Management ?
Un DAM centralise, balise et rationalise vos contenus ; filtrer, c’est optimiser cette base pour ne garder que les actifs utiles.
À quelle fréquence auditer mes contenus ?
Un audit complet tous les 6 à 12 mois, avec mini-revues trimestrielles, garantit un portefeuille de contenus à jour.
Quels bénéfices concrets attendre d’un tri de mes contenus ?
Gain de temps, meilleure cohérence, réduction des coûts, contenus plus visibles et plus performants.
Sources
Autres articles

Créer du contenu viral avec l’IA : stratégies, outils et bonnes pratiques pour 2025

5 domaines du marketing où l’automatisation fait gagner du temps (et où elle en fait perdre)
